Qu’est-ce que le coaching ? Quel résultat est-ce que ça apporte ? Comment ça se passe ? Qui de mieux que mes coachées pour parler de ce qu’est le coaching, de ce qu’elles ont vécu et de ce que cela leur a apporté ? Je vous invite à écouter ou lire les échanges que j’ai eus avec Oafia et Marie-France, qui vous partagent leur expérience du coaching. Ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’elles sont arrivées toutes les deux en début de coaching avec le fait que cela n’allait pas vraiment dans leur travail et avec, plus ou moins, l’envie de quitter leur job. Néanmoins, vous allez voir que les résultats qu’elles ont eus sont très surprenants, différents, et pas forcément ceux auxquels elles s’attendaient. L’une est d’ailleurs finalement restée dans son job et l’autre l’a quitté. Mais dans les deux cas, elles ont travaillé sur elles et elles ont appris à aimer leur job avant de faire leur choix en conscience.
Partie 1 : Témoignage de Oafia
Amina Bonjour Oafia ! Comment ça va ?
Oafia Bonjour Amina ! Ça va super, merci. Et merci de m’accueillir sur ton podcast.
A Eh bien avec plaisir, j’allais te dire bienvenue sur Ambitieuse Heureuse et merci à toi de prendre ce temps pour partager un petit peu ton expérience du coaching. Je pense que ça va être hyper utile à toutes les auditrices d’Ambitieuse Heureuse. Est-ce que tu peux commencer par te présenter ?
O Oui. Je m’appelle Oafia, j’ai 32 ans, je suis actuellement responsable de trésorerie opérationnelle. Je suis basée à Dublin sur un poste de deux ans. Mon contrat arrive bientôt à terme. Et cet été je rentre en France.
A Ok. Super, merci.
Qu’est-ce qui t’a fait sauter le pas du coaching ?
O Alors, pour être tout à fait honnête avec toi, déjà je suis une personne assez stressée et je n’ai pas forcément très confiance en moi. Là j’ai pris un nouveau poste que je ne connaissais pas du tout et qui est un poste assez… je dirais assez compliqué avec pas mal de responsabilités. Il y a eu le COVID aussi qui n’a pas forcément aidé. Et du coup, fin d’année dernière, donc 2020, je suis arrivée à une période où je n’arrivais pas à faire une différence entre ma vie pro et ma vie perso. En fait, ma vie pro prenait le pas sur ma vie perso et j’avais l’impression d’être tout le temps au boulot. J’étais hyper stressée tout le temps. Le week-end, je pensais au boulot sans arrêt, je n’arrivais pas du tout à déconnecter, donc je n’arrivais pas du tout à prendre du temps pour moi. Je n’étais pas du tout sûre de ce que je produisais. J’avais l’impression que j’étais hyper nulle. Je n’arrivais pas du tout à prendre une décision par moi-même. J’avais toujours besoin de l’approbation, que ce soit de ma manager dans ma vie pro ou celle de mon entourage dans ma vie perso . C’était vraiment un cercle vicieux et c’était trop pour moi. J’avais plus du tout envie de vivre de cette manière là donc j’avais vraiment besoin d’un gros changement.
A Ok ! Donc c’était un peu ça le déclic qui t’as permis de prendre le coaching ?
O Voilà, exactement !
A Super !
Comment as-tu vécu le coaching ? Comment ça s’est passé pour toi ?
O Alors, pour moi c’était une super expérience parce que je le voulais. En fait j’avais vraiment envie d’un changement et j’avais vraiment envie de tenter cette expérience. J’étais un peu stressée au début car c’était complètement nouveau pour moi, mais j’étais complètement ouverte à l’idée. Et effectivement, j’ai vu des changements assez rapidement au fur et à mesure des séances. Ça m’a vraiment complètement changée, que ce soit dans ma vie pro ou perso. Je vais commencer par ma vie pro. J’ai pris beaucoup plus confiance en moi. J’ai pris confiance en ce que je produisais. J’arrive mieux à organiser mes semaines de travail. Je me mets un peu moins d’objectifs parce que je pense que je me mettais trop d’objectifs que je n’arrivais pas à atteindre et du coup j’étais hyper angoissée car à la fin de la semaine, je n’avais pas fini de faire tout ce que je voulais faire. Maintenant, je me mets moins d’objectifs mais je les atteints plus facilement et le travail est de qualité. Donc je fais un travail de qualité sur les objectifs que je me suis fixés. Ma relation avec ma manager a aussi complètement changé. C’est vrai qu’elle était tout le temps là en fait, à me demander pas mal de choses : à me demander de re-confirmer si les informations étaient bonnes ou non, si j’étais sûre des résultats que je produisais. C’est vrai que maintenant ce n’est plus du tout le cas. Elle a complètement confiance en moi. Elle est beaucoup plus relaxée. Elle est beaucoup moins stressée, quand je lui envoie des infos par exemple. Notre relation a changé et elle est devenue amicale. On s’appelle quasiment tous les jours pour se dire des banalités : « Comment ça va ? T’as passé un bon week-end ? Quel est ton programme de la semaine ? ». Elle est beaucoup plus relax avec moi. Et moi également : quand je fournis des informations, je suis sûre de moi. Je prends du plaisir à travailler alors que l’année dernière, je me disais que ce n’était pas fait pour moi, ce n’était pas un poste pour moi, je voulais arrêter. Alors qu’en fait ce n’était pas du tout ça. C’était vraiment moi le problème. Là je me rends compte que c’est un super poste finalement, avec pas mal d’opportunités et… ouais… je pense que c’est vraiment un super poste. Et je me sens mieux en fait, je me sens beaucoup mieux. Et du coup ça a aussi impacté ma vie perso puisque quand j’ai passé une bonne journée de travail, le soir je suis bien. Je suis contente. Je peux prendre du temps pour moi, chose que je ne faisais plus du tout avant. Je prends du temps avec mes proches, chose que je n’arrivais pas du tout à faire avant. Je culpabilisais en fait. Dès que je prenais un peu de temps pour moi, je culpabilisais parce que j’avais l’impression que je n’avais pas passé une bonne semaine. Je n’avais pas fourni assez d’efforts. Je ne méritais pas de passer du bon temps et de profiter de mon temps libre. Et maintenant c’est complètement le contraire. Je travaille moins. Alors qu’avant je faisais des journées interminables et du coup je n’avais pas le temps le soir de prendre du temps pour moi. Maintenant, franchement, je suis moi-même étonnée. Je fais des journées beaucoup plus courtes. Du coup, le soir j’ai pas mal de temps devant moi pour profiter, pour faire des activités que je ne faisais pas forcément avant, que je n’arrivais pas forcément à faire pour prendre soin de moi, pour faire des petits soins maison etc. Et le lendemain, quand je commence le boulot, je suis complètement zen. Je suis complètement relaxée. Je suis confiante de ma journée et je passe une bonne journée au bureau. Et voilà !
A Ouah, trop bien ! Du coup c’est un vrai cercle vertueux, ce que tu me dis là : à la fois être mieux dans ta vie pro et du coup que ça influe positivement ta vie perso, ce qui influe positivement ta vie pro et ainsi de suite !
L'influence vie pro vie perso : un cercle vertueux
O Oui exactement ! C’est exactement comme ça que je le ressens. Et c’est vrai que même au niveau de mon entourage, j’ai changé. J’ai moins besoin d’avoir l’avis des gens, j’ai moins besoin d’avoir leur approbation. Je culpabilise moins : quand j’ai besoin d’aide je demande, que ce soit au niveau perso ou au niveau pro, chose que je faisais pas du tout avant. Je me forçais à faire des choses que je n’arrivais pas à faire, que je n’arrivais pas à gérer. Et maintenant je le fais vraiment sans culpabiliser et en toute confiance. Et ouais, je me sens beaucoup mieux, dans ma vie pro et dans ma vie perso. Et je suis complètement persuadée que le fait de se sentir bien dans sa vie personnelle influe sur sa vie professionnelle. Comme tu le dis, c’est un cercle vertueux.
A Trop bien ! Et du coup, j’ai envie de revenir sur un point dont tu as parlé : tu disais que tu travaillais moins et pourtant que ça se passe mieux avec ta responsable et que tu fais du travail de qualité. Ça paraît parfois un peu contre-intuitif, alors est-ce que tu peux nous en dire plus et est-ce que tu peux nous parler des résultats que ça t’a permis de créer dans ta vie ?
Quels résultats as-tu pu créer dans ta vie ?
O Alors oui c’est vrai que ça peut paraître complètement bizarre de dire ça mais c’est la vérité. En fait, avant je faisais vraiment des très grosses journées où je finissais parfois à 20h, sans forcément prendre de pause déjeuner même. Je faisais que travailler, travailler. Ça me prenait du temps de fournir des résultats ou des documents parce que je n’étais pas sûre de moi et du coup donc je contrôlais tout plusieurs fois. Et ça me faisait perdre pas mal de temps. Je n’étais pas forcement bien organisée aussi au niveau de mon travail. Donc j’avais, comme je disais tout à l’heure, beaucoup d’objectifs et beaucoup de tâches, que je me fixais tout au long de la semaine. Et du coup je me donnais du mal à y arriver. Et c’était clairement trop pour moi. Maintenant, mon travail est beaucoup mieux organisé et beaucoup mieux réparti tout au long de la semaine. Je suis sûre des informations que je donne,. Je n’ai pas besoin de checker trois, quatre fois. J’ai confiance en fait. J’ai toute confiance en ce que je fais. Je pense que ça m’a permis de gagner pas mal de temps. Et aussi le fait de me mettre moins la pression et de me mettre un peu moins d’objectifs, mais des objectifs réalisables car avant ce n’était clairement pas du tout réalisable. Aujourd’hui j’arrive à vraiment les réaliser et à faire toutes les tâches dont j’ai besoin et que j’ai planifiées tout au long de la semaine. Si vraiment j’ai fini et que j’ai pas mal de temps, je peux rajouter une ou deux tâches mais sinon je me focalise sur ça et en fait ça me va très bien.
A Ouais, je reviens juste sur ce que tu as dit. En fait, tu as dit au revoir à Madame la perfectionniste pour dire bonjour à la Oafia réaliste qui fait du bon travail notamment parce qu’elle a confiance en elle. Également parce qu’elle prend du temps pour elle, et que ça lui permet, du coup, d’être plus à l’aise et de fournir du meilleur travail dans sa vie professionnelle.
Se libérer du perfectionnisme
O Oui, exactement ! En fait, c’est marrant que tu parles de perfectionniste parce que c’est vrai que je l’étais vachement. Je ne m’en rendais pas forcément compte mais j’étais hyper exigeante envers moi-même et je ne me permettais pas du tout de prendre cinq minutes pour moi ou de faire une erreur. Alors que c’est un nouveau poste : l’erreur est humaine donc c’est normal de faire des erreurs. Mais je ne me permettait pas du tout de faire ça et si ça m’arrivais, pour moi c’était le chaos pendant des jours et des jours. Ça prenait le pas sur ma vie perso et franchement c’était horrible. Aujourd’hui, ça va mieux ! Ça va beaucoup mieux ! Et en parlant de résultat, je vais te donner un exemple hyper simple. En début d’année, j’ai eu mon rendez-vous annuel avec ma manager. Nouvelle Oafia sûre d’elle, etc ! J’ai noté plein de petites choses que j’avais mises en place, que j’avais vraiment améliorées et cetera. Et en fait je n’ai même pas eu besoin de lui dire, puisqu’elle m’a sorti exactement la même liste ! Donc elle était complètement d’accord. Elle était complètement contente de mon évolution. Elle me l’a dit. Elle me l’a fait ressentir. Mon one-to-one s’est hyper bien passé et elle m’a même parlé de potentiel futur poste puisque, en fait, cet été je vais devoir changer de poste, toujours au sein de la même entreprise, mais sur un autre poste. Elle a été approchée par des managers, notamment pour avoir un avis sur moi, pour éventuellement me proposer des postes. Et elle m’a recommandée. Elle n’avait que des bonnes recommandations et elle m’en a parlé. Et d’ailleurs, il en est ressorti qu’elle m’avait vivement conseillé de discuter avec un des managers sur un potentiel poste qui est quand même, je dirais, un poste assez compliqué, où je ne me voyais pas du tout postuler, que je ne me voyais pas du tout avoir. Et là maintenant, je me projette beaucoup plus facilement et je me dis que oui… si je suis arrivée à faire tout ça jusqu’à maintenant, c’est que j’ai le potentiel et que je peux aller vachement plus loin quoi. Donc c’est super !
A Impressionnant, quand on écoute ce que tu dis : on travaille moins, on prend plus soin de soi et on a des opportunités qui arrivent comme ça, de nouveaux postes !
O Oui vraiment, c’est incroyable mais je pense que c’est très important de prendre soin de soi déjà, de moins culpabiliser, d’être sûre de ce qu’on fait et d’avoir confiance en soi. C’est vrai que c’est un travail assez long mais je dirais que c’est un pari sur l’avenir et c’est un investissement sur soi.
A Trop bien ! Et du coup, j’ai aussi une question pour toi parce que je sais que c’est quelque chose qui fait peur à pas mal de personnes, avant de prendre un coaching, c’est notamment la partie coaching de groupe. Je sais que généralement toutes les coachées appréhendent un peu cette partie, de comment ça va se passer. Donc j’aimerais bien avoir ton ressenti sur ce que tu en pensais avant et ce que tu en penses aujourd’hui.
Ton avis sur le coaching de groupe
O Alors au début j’étais un peu stressée puisque je n’aime pas trop parler en public. Je suis toujours la personne qui analyse, qui écoute tout, mais qui ne parle pas forcément, sauf si on lui demande son avis. Mais là, c’est vrai que c’était des coachings en petit groupe. C’était en petit comité. On avait l’impression d’être avec des copines finalement, puisque c’était très intime. Et je pense que tout le monde avait un peu cette appréhension mais au final, on était hyper détendues. On a parlé de nos problématiques, de nos expériences, etc. Et c’était très intéressant, en fait, d’avoir le point de vue des autres et de voir qu’on n’est pas seule à vivre la même chose et de pouvoir se donner des idées, des échanges d’expériences, etc.
A Super !
Un conseil à donner aux femmes ambitieuses qui hésiteraient à prendre le programme de coaching ?
O Je dirais qu’il ne faut pas avoir peur. C’est une nouvelle expérience donc ça peut être un peu déroutant au début. Mais finalement c’est pour soi qu’on fait ça et en fait, si on ne prend pas la décision de changer, personne ne le fera à notre place. Au final, on va rester comme ça en fait, si on ne prend pas la décision de changer. C’est un investissement qu’on fait sur nous-même. Je trouve que c’est une super expérience et ça peut vraiment être bénéfique pour tout le monde. J’en suis la preuve vivante !
A Quand tu parles d’investissement justement, qu’est-ce que tu entends par là ?
O Alors, quand on dit investissement on s’attend forcément à un retour sur investissement. C’est un investissement au départ parce qu’on doit se donner à fond. On doit le vouloir donc on doit vraiment travailler pendant les séances mais aussi en dehors des séances. Je dirais que pour moi, il y eu a un retour sur investissement assez rapide, puisque j’ai vu un changement en quelques semaines, en même pas deux mois. J’ai complètement changé et je ne veux pas du tout redevenir comment avant. Je trouve que ma vie est bien comme elle est maintenant. Je suis complètement épanouie, personnellement et professionnellement. Je me sens à l’aise. Je me sens bien avec mes décisions, avec mes envies, mes besoins. Et je n’ai pas du tout envie de changer donc je pense que mon retour sur investissement a été hyper rapide, hyper bénéfique et qu’il va durer encore très longtemps ! J’espère que je ne vais pas changer dans quelques mois. En tout cas je ferai tout pour conserver cette tendance !
A Est-ce que tu penses que c’est possible, de redevenir l’ancienne Oafia ?
O Je pense que c’est possible par rapport aux situations qu’on peut vivre mais c’est ça l’investissement. Pour moi c’est un investissement à long terme, sur toute la vie. Donc je pense qu’il faut continuer à faire des efforts pour justement ne pas redevenir comme avant. Et je ne compte pas du tout redevenir la Oafia perfectionniste qui culpabilise à mort, non pas du tout ! Je suis bien comme ça et je veux rester comme ça !
A Je vois totalement ce que tu veux dire. Et c’est important de le dire je trouve : tu peux potentiellement retomber dans tes « travers », mais ce qui est différent, c’est que tu sais comment en sortir et que tu as tout pour, en fait. Je trouve que le but en coaching, et c’est hyper important, c’est que vous soyez autonomes à la fin. Et c’est un peu ce que tu dis là, c’est que, aujourd’hui, tu es autonome et tu sais comment faire. Tu sais t’auto-coacher. Tu as compris plein de choses sur toi et du coup tu sais comment avancer.
O Oui exactement, je suis complètement d’accord avec ce que tu dis. Maintenant je connais les situations qui peuvent me mettre un peu en difficulté et je sais comment les gérer et comment éviter, justement, d’être dans ces difficultés là. Et franchement, c’était super. C’était une super expérience et je suis très très contente de l’avoir vécue. Je ne regrette pas du tout de m’être investie. Et je continuerai à m’investir tout au long de ma vie !
A Trop bien ! Merci beaucoup Oafia pour tout ce que tu nous as dit, pour tout ce que tu nous as apporté, de manière très transparente. ! Est-ce que t’as un dernier mot de la fin ?
O Oui. Merci encore de m’avoir accueillie sur ton podcast. Je suis très contente de partager mon expérience. J’espère que ça va vraiment aider d’autres personnes. Je tenais aussi à te remercier, vraiment : pour les coachings, pour les coachings de groupe. Et aussi les filles, avec qui j’ai pu échanger pendant les coachings de groupe : merci beaucoup ! Et c’est peut-être un peu bateau à dire, mais moi ça m’a vraiment changé la vie et j’espère que ça va vraiment changer la vie de plusieurs autres ambitieuses. À bientôt !
A Top ! Merci beaucoup à toi ! À bientôt !
Partie 2 : Témoignage de Marie-France
Amina Bonjour Marie-France. Comment ça va ?
Marie-France Bonjour Amina. Ça va bien, merci.
A Top ! Je suis ravie de t’accueillir sur le podcast. Bienvenue à toi ! Je sais que tu vas apporter beaucoup de valeur aux auditrices d’Ambitieuse Heureuse. Est-ce que tu veux bien te présenter ?
M-F Oui. Je m’appelle Marie-France, j’ai 33 ans, je suis mariée, j’ai deux enfants et je suis coach.
A Top ! J’aimerais bien qu’on revienne sur l’expérience de coaching et je voulais savoir : qu’est-ce qui t’as fait sauter le pas du coaching ?
Qu’est-ce qui t’a fait sauter le pas du coaching ?
M-F C’était en avril 2020, j’étais salariée à l’époque et je savais que j’avais envie de devenir coach. Je ne voyais pas par où commencer. Je savais que je ne me sentais pas bien dans l’entreprise dans laquelle j’étais. Je te suivais. Je voyais ce que tu partageais, on a pas mal échangé en messages privés. J’aimais bien nos échanges, qui me faisaient déjà beaucoup avancer. Je me disais j’ai envie de me faire coacher, et au vu de nos échanges, je me suis dit que c’était avec toi. Donc c’est ça qui m’a fait sauter le pas.
A Ok. Qu’est-ce que tu attendais du coaching à ce moment là ?
M-F À ce moment-là, j’attendais des solutions pour, justement, arriver à devenir coach.
A O. Est-ce que c’est ce que tu as eu ?
M-F Bien plus que ça, en fait ! Je n’ai pas eu la recette miracle pour être coach. J’ai plutôt eu plein de clés, pour aller vers mes objectifs en règle générale.
A Du coup, je veux bien que tu nous dises comment est-ce que tu as vécu le coaching ?
Comment as-tu vécu le coaching ?
M-F Trop bien ! Alors, je vais être un peu plus exhaustive. En fait, je savais déjà un peu ce qu’était le coaching mais je ne m’étais jamais faite coacher avant. C’était mon premier coaching. Et du coup, j’avais hâte, à chaque fois, de me faire coacher. J’avais hâte ! Ce que j’avais bien aimé à ce moment là, c’est qu’il y avait, et du coaching, et des apports théoriques. Et c’est comme ça que j’ai compris que j’avais besoin de me représenter les choses. Avoir ces apports théoriques, je trouve que ça m’a ouvert l’esprit. Donc du coup, je l’ai vachement bien vécu. Je me suis sentie à la fois cadrée et en même temps hyper libre. Et je crois ce que c’est aussi ce que j’aime dans le coaching : c’est que, en même temps j’avais ce soutien et en même temps je savais que j’étais responsable de mes actes et de mes décisions. Et du coup je l’ai vachement bien vécu. Ça m’a permis tellement de choses en fait, que je l’ai bien vécu et que j’ai vraiment apprécié ce moment du début à la fin, en fait !
A Ok. Et du coup, tu m’as dit « ça m’a permis tellement de choses », qu’est-ce que ça t’a permis ?
Qu'est ce que ça t'a permis ?
M-F Alors, la liste va être longue ! Ça m’a permis, déjà, d’apprendre à me connaître. Vraiment, d’avoir plus de connaissance de moi et de mon mode de fonctionnement, de connaître mes valeurs. Avoir ça, c’est tellement une clé dans la vie, dans le sens où avant je subissais plein de choses. Je subissais mes propres comportements, je subissais ce que me disaient les autres, je subissais le regard des autres. J’étais dans cette posture où je subissais beaucoup de choses, où j’avais l’impression que je n’avais pas la main sur quoi que ce soit. Que parfois les choses se passaient bien, parfois pas bien, et que j’étais là en posture de victime. Donc ça a permis ça : de ne plus être en posture de victime et de ne plus subir les choses. Ça m’a permis de me mettre en action et de voir quand je procrastinais. Si je décidais de ne plus le faire, j’avais des clés pour ne plus le faire. Je pense que c’est connaissance de soi et passage à l’action – c’est vraiment les deux choses que ça m’a appris.
A Je comprends. Et du coup, quel résultat est-ce que ça t’a permis de créer dans ta vie ?
Quels résultats as-tu pu créer dans ta vie ?
M-F Alors, il y en a eu plusieurs. Mais je pense que le résultat, vraiment, qui a fait la grande différence, c’est que moi j’avais pris ce coaching dans l’optique de quitter mon entreprise et de démissionner. Je vais le dire un peu familièrement, mais me barrer, voilà quoi ! Et en fait, finalement, j’ai appris à apprécier ce travail et ça je trouve ça vraiment dingue, en fait ! C’est quelque chose auquel je ne m’attendais pas ! Et vraiment, merci à toi ! Parce que je trouve que ça a été une chose qui a vraiment changé en moi et qui m’a permis de comprendre une chose : les circonstances sont les circonstances, au final, que je pouvais apprécier ce travail et qu’il n’était pas un problème. Donc ça, c’était une des premières choses. Ça m’a aussi appris à dire ce que je pensais, ce que je ressentais, sans avoir peur du regard des gens. Et ça m’a permis d’oser devenir coach, et de faire les démarches en ce sens.
A Je comprends ! Et pour revenir à ce que tu disais par rapport à ton travail – puisqu’effectivement quand tu es venue me voir, ta problématique c’était « comment est-ce que je quitte mon boulot et comment est-ce que je deviens coach » alors que finalement, tu me dis que tu as appris à apprécier ton travail. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?
M-F Oui. Alors, j’avais le sentiment que ce qu’on attendait de moi, dans ce travail, c’était que je sois d’une certaine façon et je m’enfermais là-dedans. Et la posture que j’ai eue après, c’est : ah oui, en fait, qu’est-ce que je peux apporter à cette entreprise ? Quelles sont mes valeurs qui sont alignées avec ce que je peux apporter dans ce travail ? Comment est-ce que j’ai envie de travailler et qu’est-ce que j’ai envie d’apporter ? Et du coup, ça a totalement changé les choses. C’est-à-dire que je pouvais faire ce travail en étant moi, en me disait que ma plus-value c’était, par exemple, d’avoir un taux d’erreur qui était assez faible, que j’étais minutieuse. C’est sur ça que j’ai envie de porter mon attention et c’est comme ça que j’ai envie de travailler et c’est comme ça que je me sens bien quand je rentre le soir. Je me dit « ah oui, là j’ai bien fait les choses » même si je n’ai pas fait dix dossiers, par exemple. En fait, ça m’a permis d’apprécier ces moments là où je me sentais travailler comme j’aimais et apporter vraiment ce que je suis à cette entreprise.
A Ah, super intéressant ! Et c’est comme ça que tu apportais vraiment le plus de valeur à l’entreprise ?
M-F De mon point de vue à moi, oui. Mais je tiens quand même à préciser, parce que je pense que c’est important, que j’ai été licenciée ! Mais par contre, je précise aussi que c’est un licenciement qui s’est bien passé de part et d’autre. Et qu’en fait j’étais tellement heureuse ! Dans le sens où je me sentais être vraiment comme j’avais envie d’être en fait, à ce moment là, et que c’était clair, et pour eux et pour moi, que la manière dont je travaillais là, c’était la meilleure chose que je pouvais apporter à cette entreprise, et que j’ai pu leur dire aussi.
A Finalement, ça a été un peu d’un commun accord, que vous avez vu que ce n’était pas forcément le meilleur fit peut-être ?
M-F Oui, c’est ça. Pendant le dernier entretien qu’on a eu avec la directrice des ressources humaines et ma chef d’équipe. D’ailleurs je leurs ai dit que c’était ironique que c’était au moment où je me sentais le mieux dans l’entreprise que cela intervenait. En fait, j’ai trouvé cet entretien de licenciement constructif puisqu’on a pu dire, chacun, nos attentes – ce qui allait, ce qui n’allait pas – et voir, comme tu le dis, que ça matchait pas entre, ce qu’ils attendaient et ce que j’étais en mesure de leur apporter. Et sans pourtant qu’il y ait d’agressivité, d’animosité. Il y avait juste les faits, en fait.
A Ouais ! Et finalement, tu disais que t’étais heureuse à ce moment là, même d’être licenciée, parce que c’était aligné avec ce que tu voulais faire. Et ce que je trouve intéressant dans ce que tu dis, c’est que tu as appris à aimer ton boulot, sans pour autant vouloir y rester finalement. Ça ne t’a pas empêchée de toujours vouloir continuer ton projet pour devenir coach et de quitter l’entreprise en bons termes.
M-F Oui, c’est ça. C’est ça ! Quitter l’entreprise en bons termes. J’ai même pu parler de mon projet. En fait, j’ai vraiment eu le sentiment que je n’avais plus à « faire semblant ». Mais que je pouvais juste être moi et apporter ce que j’avais de mieux à l’entreprise. Et ne plus être dans la fuite. Ne plus être dans la fuite de ce travail. Me dire : « ah non mais il faut absolument que je parte de ce travail ! J’en peux plus de ce travail ». Parce que c’est ça les pensées que j’avais. Je me souviens d’ailleurs d’une fois où je t’ai demandé : « Non mais, est-ce que je démissionne là ou… ? ». Et je me souviens aussi de cette phrase – c’est quelque chose qui est gravé dans ma mémoire – « Il n’y a pas de bonne décision. La bonne décision c’est celle que tu prends. ». C’est une phrase qui m’a marquée. Et c’était ça en fait ! Et je savais que là je n’étais plus dans une position où je subissais ce travail, et ça change tout ! Ça change vraiment tout, aux journées, au quotidien, et au projet vers lequel je vais. Puisque je n’y vais plus avec un sentiment de fuite : j’y vais avec un sentiment d’envie et je sais que ça va arriver, en fait.
A Génial ! Super ! Et est-ce que ça a eu des incidences sur ta vie perso ?
est-ce que ça a eu des incidences sur ta vie perso ?
M-F Oui ! Ça a eu des incidences dans ma manière de communiquer. Ça a eu des incidences sur ma capacité à dire « je t’aime », parce que c’est tellement différent. Ça a eu des incidences sur mes relations. En fait, j’ose plus dire les choses. Mon besoin de reconnaissance c’est quelque chose qu’on avait mis en lumière pendant le coaching, aujourd’hui je suis en mesure de répondre à ce besoin, quand j’en ai besoin et à voir quand ça arrive. Donc ça, ça a changé. Je ne suis plus tout le temps en demande de ce genre de choses. Et oui, ça a changé ma posture par rapport à mon mari, par rapport à mes enfants, par rapport à tout le monde en fait ! Ma posture en général. Enfin, quand on dit vie perso, c’est aussi qu’aujourd’hui je suis coach. Donc du coup, je suis coach chez moi et donc j’ai la chance de pouvoir voir mes enfants partir à l’école, qu’ils rentrent manger à midi, et qu’ils rentrent le soir juste après l’école, ce qui est un confort génial quoi !
A Super ! Et du coup, est-ce que tu vois la différence entre la Marie-France d’aujourd’hui et la Marie-France d’avant le coaching ?
M-F Ah mais clairement ! Clairement, la différence c’est ça : c’est que la Marie-France d’avant avait énormément peur. Elle avait peur de tout, tout le temps ! J’avais peur de mal faire les choses, j’avais peur d’entreprendre les choses. J’avais peur de dire les choses. Et je me souviens que c’était quelque chose dont on avait parlé dès le premier entretien, en fait. Le fait que j’avais même peur d’avoir peur ! Donc, je n’osais pas me lancer. J’avais peu de connaissance de moi. Et aujourd’hui, j’ose plus. J’ai moins peur de l’échec, j’expérimente. Et oui, c’est ça : la Marie-France d’avant avait vraiment peur d’avoir peur et elle subissait beaucoup les choses. Et je me souviens que je voulais changer ma vie. C’est juste que je n’avais pas les clés pour le faire. Et vraiment, ce coaching ça m’a apporté les clés, le soutien pour le faire. Donc oui, il y a une grosse différence. C’est qu’aujourd’hui, clairement sans ce coaching, je pense que je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Je n’osais pas faire les choses, je n’osais pas !
A Est-ce que tu penses que c’est possible que tu redeviennes l’ancienne Marie-France ?
M-F Non ! Clairement non, parce qu’au vu de tout ce que j’ai appris, en fait, c’est trop bizarre de dire ça, mais j’ai l’impression que je suis tellement devenue moi que je ne peux pas devenir moins moi ! J’ai plus l’impression qu’avant je n’étais pas pleinement moi et qu’il y avait des couches entre moi et moi qui m’empêchaient d’être moi et qu’on a pu soulever ça, qu’on a pu travailler là-dessus. Je me suis plus rapprochée de moi, en fait ! Donc, en ce sens, je ne pense que je pourrais redevenir moins moi !
A Ben génial ! Et du coup, j’avais envie de te poser la question, parce que je sais que c’est quelque chose qui fait peur parfois aux personnes, sur la partie coaching de groupe : qu’est-ce que tu en pensais avant de faire du coaching de groupe et qu’est-ce que tu en penses aujourd’hui ?
Ton avis sur le coaching de groupe
M-F Alors au départ, on ne faisait que du coaching individuel et puis il y a deux coachées qui sont arrivées et du coup tu m’as dit qu’on allait faire du coaching de groupe. Si je partage ce que je me disais, je me disais que t’aurais moins de temps pour moi, que j’allais devoir exposer mes problèmes devant les autres. Je ne voyais que les inconvénients du coaching de groupe en fait.
A Et qu’est-ce que tu en as pensé après, une fois que tu as expérimenté le groupe ?
M-F Ah ben une fois que j’ai expérimenté, là j’ai vu que clairement ce n’était pas ça dans le sens où ça m’a tellement apporté ! Je me souviens encore de nos séances de groupe et à quel point les problématiques amenées par les autres faisaient écho en moi. Quand je les voyais avoir des prises de conscience, ça me faisait des tilts, tilts, tilts, tilts, tilts dans ma tête ! Et en fait, je me rends compte que j’ai énormément appris au travers des coachings de groupe et des échanges qu’on a pu avoir ensemble par la suite, que ce soit pendant les coachings ou même après sur le groupe WhatsApp.
A Top ! Et du coup, pour revenir sur ce que tu pensais avant, notamment le fait que j’allais avoir moins de temps pour toi : est-ce que c’était le cas ?
M-F Non ! D’autant plus que tu nous as dit que c’était en fonction de nos besoins et que, si on avait besoin d’un coaching individuel, tu étais là. Et en fait, je crois que je n’ai jamais demandé de séance individuelle parce qu’à chaque fois que j’étais en coaching de groupe, tu avais du temps pour chacune d’entre nous. Donc non, en fait, tout ce que j’avais cru et pensé s’est avéré faux !
A Super ! Je pense que ça peut être hyper intéressant d’avoir ton retour là-dessus. Dernière question que j’ai envie de te poser : est-ce que tu aurais un conseil à donner aux femmes ambitieuses qui hésiteraient à prendre le programme de coaching ?
Un conseil à donner aux femmes ambitieuses qui hésiteraient à prendre le programme de coaching ?
M-F Là comme ça, j’ai juste envie de leur dire « foncez » ! Mais bon je vais en dire un peu plus. En fait, je comprends qu’on puisse hésiter car entre le moment où j’ai fait le premier le RDV avec toi et le moment où j’ai dit « ok Amina, on y va ! », il s’est passé un mois. Et ce mois c’était « Est-ce que j’investis cet argent dans un coaching ? Est-ce que ça va me servir à quelque chose ? Est-ce que je vais avoir des résultats ? » Le conseil que j’ai envie de donner en fait c’est : si vous êtes à un point de blocage, que vous avez un objectif et que vous voulez y aller mais que vous n’avez pas les clés, honnêtement, je vais vous le dire comme je le pense : allez-y car vous aller avoir les clés ! Et est-ce que vous allez aller à l’objectif que vous vouliez ? Pour de vrai, je n’en sais rien et personne n’en sait rien ! Mais ce que vous allez apprendre pendant ce coaching, ça vous servir toute la vie. Honntement, je me suis dit, en fait, que ce que j’ai appris pendant ce coaching et ce que j’ai vécu, je trouve que ça n’a pas de prix ! Tout ce que j’ai appris et vécu pendant ce coaching, pour de vrai, ça n’a pas de prix ! C’est-à-dire que je ne pourrais pas mettre un vrai montant là-dessus. Je pourrais pas me dire « Ah tiens, je pense que là tu m’as apporté – je sais pas moi – 1000, 2000, 3000, 10 000 euros ». Je ne peux pas mettre de prix ! Vraiment en fait. Dans mon ressenti, ce que tu m’as apporté – j’arrête de répéter – je ne peux pas mettre de prix dessus ! Parce que ça a tellement changé ma vie, mon être, ma connaissance de moi, et ma vie en fait ! Je pense que « ma vie » c’est suffisant pour résumer. Ça a tellement changé ma vie, donc j’ai envie de dire « allez-y !». Et si vous hésitez, demandez- vous pourquoi vous hésitez. Qu’est-ce qui fait que vous ne pouvez pas y aller ? Même si on peut toutes avoir des raisons, je ne regrette pas du tout et je suis hyper heureuse de l’avoir fait.
A Super ! Merci beaucoup Marie-France. Un mot de la fin ?
M-F Un mot de la fin ? Eh bien évidemment – enfin je sais pas si c’est évident – mais merci merci merci ! Parce que vraiment, autant j’avais des doutes avant de me lancer, parce que je ne savais pas ce qui m’attendais. Autant une fois que je l’ai fait, je sais exactement tout ce que j’ai reçu et j’en vois les fruits chaque jour ! Donc merci, parce que, en plus, j’ai envie de dire, aujourd’hui je suis coach aussi et je vois à quel point – c’est un jugement– mais je vois à quel point tu es une bonne coach. Donc je ne regrette pas du tout et je suis vraiment heureuse de m’être lancée dans cette aventure avec toi et encore merci beaucoup.
A Merci à toi pour tout ça, pour tes partages. Et alors je sais que tu sais ce que je vais dire. C’est toi qui es responsable de toutes les actions que tu as faites ! Je ne le rappelle jamais assez mais les avancées que vous faites en coaching, c’est vous qui les faites, c’est vous qui mettez en place les actions, donc vraiment un grand grand grand bravo à toi pour toutes tes prises de conscience et puis pour toute ton avancée !
Mon mot de la fin
J’espère que ces témoignages vous auront apporté. Personnellement j’ai adoré faire cet épisode avec elles et je les remercie encore de s’être dévoilées pour vous, avec authenticité. Je trouve cela passionnant de constater que chaque parcours est unique, qu’il n’y a pas un chemin qui se ressemble, mais qu’il n’y a que le vôtre !
Si vous aussi vous avez envie de changement dans votre vie, afin de vous sentir pleinement épanouie tant sur le plan professionnel que personnel, je vous invite à rejoindre le programme de coaching qui démarre le 1er juin. Vous avez tous les détails ici. J’ai déjà hâte de vous rencontre et de vous voir évoluer !