Podcast + Workbook pour surmonter le syndrome de l'imposteur
Avez-vous l’impression que vos réussites et accomplissements proviennent beaucoup de la chance ? De votre réseau ? Parce que vous étiez là au bon moment et au bon endroit ? Que vous avez eu ce poste parce qu’ils n’ont pas trouvé mieux ? Ou pour toute autre raison qui fait que ça n’est pas grâce à vous, que ça n’est pas mérité ? Avez-vous peur qu’on se rende compte que vous n’êtes pas à votre place ? Que vous êtes moins bonne que vos collègues et que d’autres font mieux que vous ? Que vous ne faites pas assez ? Que vous n’êtes pas assez ? Ou encore que vous ne soyez pas si intelligente que ça ? Avez-vous souvent peur de faire des erreurs ?
Est-ce que vous avez peur de tout ça, alors même que vous êtes en poste, ou si vous êtes à votre compte que vous avez des clients, et que ça se passe bien, en fait ?
Le problème du syndrome de l'imposteur
Si vous vous êtes reconnue plus tôt sachez que je comprends totalement. J’ai eu beaucoup de pensées similaires, j’en ai encore aujourd’hui, et quasiment toutes mes coachées en ont également. Le problème, c’est que ces pensées nous pourrissent la vie. Elles nous font nous sentir inférieure. Elles nous font nous auto-saboter en refusant de travailler sur certains projets, en n’osant pas aller plus loin, en refusant une promotion, etc. Je trouve cela vraiment dommage parce qu’il y a des entreprises qui ne sont pas créées et qui pourraient pourtant changer la vie des gens. Il y a des femmes qui ne prennent pas le lead et des postes de manager ou de dirigeantes et qui pourtant pourraient changer la vie de leurs collaborateurs. Bref, ce syndrome de l’imposteur, si on le laisse faire, pourrit notre vie, mais aussi celle des autres !
Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule, loin de là. L’erreur qu’on fait, c’est de croire ces pensées : de se dire qu’on a un problème et qu’on est le problème. Clairement, c’est faux, et ce que je vous propose de faire, c’est d’aller creuser tout ça pour réussir à en tirer énormément d’information, afin de surmonter ce syndrome de l’imposteur et bien sûr aller vers votre ambition, quelle qu’elle soit, avec sérénité.
Les causes du syndrome de l’imposteur
Quand on regarde les pensées associées au syndrome de l’imposteur, on remarque qu’il y a d’une part
- une incapacité à se sentir actrice de sa vie et responsable des résultats qu’on a aujourd’hui : parce que si on réussit quelque chose, c’est toujours par chance ou grâce à un élément extérieur,
- d’autre part une mauvaise estime de soi, dans le sens où concrètement, on n’arrive pas à estimer la valeur, notamment de son travail.
On se retrouve face à une inadéquation entre nous et le poste.
A partir du moment où on a les pensées : « si je suis là c’est que j‘ai eu de la chance, j’étais là au bon moment au bon endroit. Ils n’avaient personne d’autre, c’est pour remplir des quotas, … » Ces pensées génèrent du doute et de l’anxiété. L’erreur qu’on fait, c’est de croire que ces pensées sont vraies.
Aussi, l’erreur associée est de croire a fortiori que si on était vraiment à notre place et à la hauteur, alors, on n’en douterait pas. On se sentirait bien à notre place et à la hauteur. Cependant, ce n’est pas si linéaire que cela.
Les deux cas de figure concernant le syndrome de l’imposteur :
- soit on est à notre place. Auquel cas, on a ces pensées de doutes parce qu’on sort de notre zone de confort. Concrètement, on n’a pas encore toutes les connaissances. On est en phase d’apprentissage et c’est inconfortable.
- soit on n’est effectivement pas à notre place, dans le sens où on n’a pas envie d’être là. Non pas parce qu’on n’a pas les compétences, non pas parce qu’on a peur de sortir de notre zone de confort, mais vraiment parce que ce n’est pas le travail qu’on veut vraiment faire. Peut-être qu’on a fait des études qui nous ont amené un peu là par hasard, peut-être qu’on a choisi ce poste parce que ça fait très bien sur papier et que ça rend fière notre famille ?
Dans tous les cas, le syndrome de l’imposteur vient nous dire des choses très intéressantes et importances à propos de nous. Je vous propose d’aller explorer cela avec une série de questionnements que vous pouvez travailler directement sur le workbook remplissable.
Pourquoi ne pensez-vous pas être légitime ?
La première question que je vous propose de vous poser, c’est : pourquoi est-ce que vous ne pensez pas être légitime à votre poste ?
Quelles sont les raisons ? Je vous propose de faire un flot de pensées dessus et de lister tout ce qui vous vient. Il y aura peut-être des pensées comme celles que je vous ai listé plus tôt comme « j’ai eu de la chance, je ne suis pas à la hauteur » etc. Il y aura peut-être également « je n’ai pas telle compétence, tel diplôme, telle qualité » etc.
Le but premier de cette liste est de prendre conscience de toutes ces pensées, qui, sans supervision, vous causent du tort. En effet, elles génèrent en vous des émotions plutôt désagréables et désempouvoirantes qui vous empêchent d’aller vers votre ambition.
A présent, ce que je vous propose, c’est d’utiliser ces pensées comme une information, comme de la data à analyser, et de vous en servir comme levier pour être aux manettes et diriger votre vie.
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur vient mettre en lumière ?
Qu’est-ce que vous disent ces pensées ?
Je vous propose de prendre chaque pensée une à une. Il y aura des pensées qui vont soulever de vrais doutes et questionnements à explorer. Il va être intéressant de s’en emparer et de les utiliser pour vous demander dans quelle direction vous voulez aller.
Est-ce qu’il y a des compétences à développer ? Une formation à faire ? Un mentor à trouver ? De l’aide à demander ? Ou est-ce que finalement, je n’ai pas besoin de ces compétences pour y aller. Parce que, je tiens à préciser, mesdames les perfectionnistes, que non, vous n’avez pas besoin de connaitre tous les mots du dictionnaire pour être professeur de français !
Aussi, il va être intéressant et important de comparer les compétences que vous pensez qu’il vous manque avec les compétences vraiment indispensables et importantes au poste en question. Pour cela, quelles sont les 3 compétences principales d’une personne légitime à ce poste ? (N’hésitez pas à vous aider de votre fiche de poste par exemple.)
Le but est de vous rendre compte que vous avez très probablement déjà plusieurs compétences clés, voire toutes les compétences clé. Afin de revenir aux faits le plus possible, je vous propose de lister au moins 10 faits qui montrent que vous avez chacune de ces compétences clés. Un diplôme ? Des événements passés montrant que vous avez fait preuve de ces compétences clés ?
Ce que ce travail permet :
- Réussir à mieux s’estimer : avoir une meilleure estime de soi au sens littéral du terme, c’est-à-dire ni se sous-estimer, ni se surestimer. Avoir une bonne estime de soi.
- Trouver une solution à chaque pensée et chaque problématique. S’il me manque telle compétence, quelle formation puis-je faire ? Si j’ai du mal à m’exprimer en public et que c’est important pour le poste, qu’est-ce qu’il me manque ? De quoi ai-je besoin ? etc.
Maintenant que vous avez mis les choses à plat et que vous êtes revenu au factuel, vous avez une meilleure estime de vous et des solutions à chaque problématique que vous a suggéré votre cerveau.
La légitimité liée à l’envie
Il va être également intéressant de se demander : Est-ce que je me sens à ma place ? Est-ce que j’en ai envie ? Et pourquoi ?
Le pourquoi est là pour vous assurer que les raisons pour lesquelles vous en avez envie, ou pas, vous plaisent.
On dit souvent qu’on est légitime une fois qu’on a les compétences et l’expérience. Or, pour avoir les compétences et l’expérience, il faut y aller, non ? Les doutes et peurs associés au syndrome de l’imposteur engendrent souvent de la procrastination, alors que la seule façon d’apprendre et de devenir cette personne qui sait faire, c’est d’y aller et de prendre l’opportunité ! Alors oui, on n’aura pas encore toutes les compétences et l’expérience, mais comment voulez-vous les avoir sans y aller ?
Aussi, on peut résumer la légitimité à une simple question : est-ce que vous en avez envie ? Et si oui, est-ce que vous aimez les raisons ?
Si la raison est de faire plaisir à vos parents ou parce que c’est ce que la société attend de vous, comment vous dire que je ne suis pas sûre que c’est la bonne raison ! Par contre, si les raisons viennent vraiment nourrir vos valeurs, que vous ressentez un petit feu en vous, et que vous aimez les raisons, et bien vous êtes légitime ! Vous n’avez pas à vous sentir imposteur parce que l’idée n’est bien sûr pas de vous faire passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas et de dire que vous avez telle ou telle compétence que vous n’avez pas. L’idée n’est pas de mentir, ni dans un sens, ni dans l’autre : et donc de ne pas vous sous-estimer non plus !
L’idée, c’est que c’est parce que j’en ai envie que je vais être compétente et légitime. Parce que lorsqu’on en a envie et qu’on y prend du plaisir, on va constamment apprendre, se dépasser, s’améliorer et donner le meilleur de soi-même. Maintenant que j’en ai envie, comment puis-je faire pour y arriver ? Est-ce que ça me nourrit ? Comment puis-je cultiver cela ? C’est un vrai cercle vertueux qui en découle.
Que faire des pensées associées au syndrome de l’imposteur ?
Si on revient aux pensées associées au syndrome de l’imposteur, le but est de ne pas les prendre au pied de la lettre, mais de prendre cela comme une information, un point de départ. C’est une zone de croissance à explorer, ou pas ! Cela peut également être le fait de juste pas avoir envie, et de littéralement ne pas se sentir à sa place parce qu’on ne l’est pas !
Quand on fait ce travail-là, le but est à de reprendre ses responsabilités et de voir que si on est là, c’est grâce à nous. Ce n’est pas du tout un hasard. Ainsi, cela nous permet d’être actrice de notre vie et de faire les actions pour continuer, ne pas subir ce syndrome de l’imposteur et s’auto-saboter.
Syndrome de l’imposteur & confiance en soi
Je suis sûre que vous avez eu des validations extérieures, que ce soit des diplômes, des retours de votre hiérarchie, de vos collègues, de vos clients, qui vous montrent que vous faites du bon travail. Pourtant, vous ne vous sentez pas légitime pour autant. Cela démontre bien que la seule personne qui peut vous accorder cette légitimité, cette bonne estime de vous et cette confiance en vous, c’est vous !
Parce que même si l’extérieur nous propose une promotion, un poste, des compliments, on ne va pas s’en servir pour créer une confiance en nous, pour se sentir légitime, mais s’en servir pour se dire qu’ils se trompent et qu’ils vont bientôt voir qu’ils ont tort et qu’on est une imposture !
C’est quand même fou ! Si on n’apprend pas à superviser son cerveau, on tombe dans le piège.
Apprendre à prendre du recul
Le but est de prendre du recul sur ses pensées et de se demande ce qu’on en fait. Qu’est-ce que je veux faire de ces pensées que mon cerveau me propose ? Qu’est-ce que j’en retire ? Est-ce qu’elles me sont utiles ou pas ? Comment faire pour avancer de la meilleure façon pour moi, ce qui sera également la meilleure façon pour les autres ?
C’est exactement ce qu’on fait en coaching. On prend conscience des pensées qui nous bloquent et on voit ce qu’on veut en faire. C’est simple et clair dans l’énoncé, mais ça demande du travail et de la persévérance. Le syndrome de l’imposteur ne part qu’en travaillant sur soi et en osant sortir de sa zone de confort. Je vous invite vivement à compléter le workbook pour avancer sur ce travail. Et si vous avez envie que je vous accompagne à faire ce travail, pour vous soutenir sur le chemin et aller plus loin et plus vite, n’hésitez pas à prendre un premier rendez-vous avec moi. On se rencontre en visio, c’est gratuit, on échange sur le sujet et on voit ce qu’on peut faire ensemble !
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