Podcast + Workbook pour apprendre a avoir confiance en soi
Est-ce que le manque de confiance en vous vous empêche de vous sentir bien d’une part et d’aller vers votre ambition d’autre part ? Vous demandez-vous comment faire pour réussir à avoir confiance en vous ? Comment faire pour apprendre à avoir confiance en soi ? Je vous comprends, j’avais les mêmes freins, doutes et questionnements.
On pense souvent qu’on aura enfin confiance en nous quand on aura atteint tel objectif ou maitrisé telle compétence. Ou alors, on pense qu’il y a deux catégories de personnes : celles qui ont confiance en elles et celles qui ne l’ont pas.
Ce qu’on ne voit pas, c’est que la confiance en soi est une compétence à acquérir et à entretenir.
Ainsi, je vous propose de vous parler des 3 gages de la confiance en soi et de comment faire pour apprendre à avoir confiance en soi !
Vous trouverez également le workbook associé à cet épisode pour vous permettre de travailler sur votre confiance en vous.
Ce que vous avez besoin de savoir
la confiance est une émotion
La confiance est une émotion. On se sent confiante ou non. Comme toutes nos émotions, elle est générée par nos pensées. Si je pense que je n’en suis pas capable, je n’aurai pas confiance en moi et je ne ferai les actions nécessaires pour y arriver. Si je pense que je suis capable, j’aurai confiance et j’irai de l’avant. Il est indispensable de bien comprendre la relation entre pensée, émotion et action. Je vous renvoie ici à l’épisode 3 où je vous parle en détail du modèle de Brooke Castillo qui modélise justement cette relation.
La confiance en soi vient après la connaissance de soi
Quand faites-vous confiance à quelqu’un ? Une fois que vous avez appris à le connaitre. Eh bien, c’est pareil avec vous. Vous pourrez avoir confiance en vous une fois que vous aurez appris à vous connaitre, et que vous aurez appris à vous montrer que vous êtes quelqu’un en qui vous pouvez avoir confiance.
C’est pour cela qu’il est primordial de travailler sur soi, d’apprendre à se connaitre et d’apprendre à se faire confiance. C’est la base de tout si on veut réussir à vivre une vie pleine de sens, alignée et qui nous permettre d’être pleinement ambitieuse heureuse : c’est-à-dire d’aller vers notre ambition, nos rêves et de s’épanouir sur le chemin. C’est d’ailleurs pour cela que la première partie de l’accompagnement que je propose est centré sur vous, la connaissance de vous, où vous en êtes aujourd’hui, et ce que vous pensez de vous.
Les gages de la confiance
Qu’est ce qui fait que vous avez confiance en d’autres personnes ? Que ce soit certains collègues, vos proches, vos mentors ou autre. Qu’est ce qui fait que vous avez confiance en eux ? La première chose est qu’on a appris à les connaitre. Et une fois qu’on apprend à les connaitre, qu’est ce qui fait qu’on a confiance en eux, ou pas ? Pour catégoriser les choses de façon simple, il y a 3 raisons principales qui sont des gages de confiance.
La fiabilité
La fiabilité est le premier gage de confiance. Si un collègue n’est jamais fiable et qu’il vous dit qu’il vous donnera le projet à telle date et que ce n’est jamais le cas, difficile de lui faire confiance. Si quelqu’un vous fait souvent faux bon, tant dans le domaine pro que perso, difficile de lui faire confiance. Alors qu’à l’inverse, si une personne est fiable et qu’elle tient ses engagements, on sait qu’on peut lui faire confiance. Elle tient parole, elle tient ses engagements. Quand elle dit quelque chose, elle le fait.
La bienveillance, le non-jugement et l’honnêteté
Le deuxième gage de confiance est la bienveillance et le non-jugement. Ce deuxième gage de confiance est corrélé au troisième qui est l’honnêteté. Je vais vous parler de ces gages de confiance en même temps car ils sont corrélés et complémentaires. Si vous savez que vous pouvez discuter avec une personne, et que quoi qu’il arrive, vous pourrez avoir une discussion constructive afin de gérer la situation et voir comment avancer, ça donne confiance. On attend d’une amie qu’elle soit à l’écoute de façon bienveillante, qu’elle soit là pour nous quand on en a besoin, et qu’elle ne nous veuille que du bien. Aussi, ça veut aussi dire être honnête et parfois nous dire des choses difficiles mais qu’on a besoin d’entendre, toujours avec bienveillance. C’est pareil dans la vie professionnelle. On attend de nos collègues, responsables et collaborateurs cette écoute bienveillante, ce mode solution, et cette honnêteté qui permet un échange constructif qui puisse nous faire évoluer et avancer.
Vous pouvez remarquer que la confiance est quelque chose qui se construit dans le temps.
On a confiance en l’autre lorsqu’on a à la fois :
- des pensées à propos de cette personne qui nous donnent confiance,
- des faits qui corroborent ces pensées.
Pourquoi vous n’avez-pas confiance en vous
Il est important de comprendre que la confiance en soi est exactement la même chose que la confiance en l’autre. Pour avoir confiance en soi, on a besoin de fiabilité, de bienveillance, d’honnêteté envers soi-même.
Pourtant, nous sommes nombreuses à :
- Ne pas respecter nos engagements envers nous-même,
- Avoir des pensées envers nous-même qui n’inspirent pas confiance,
- Ne pas être pas bienveillante avec nous même,
- Ne pas nous respecter,
- Ne pas être honnête avec nous-même.
prenons un Exemple
Cela vous arrive-t-il de prévoir un créneau horaire pour un projet important pour vous (du sport, postuler à des offres d’emploi, faire votre développement personnel, réfléchir à la création de votre entreprise, peu importe), et de finalement ne pas le faire ? Peut-être parce que vous procrastinez, peut-être que vous avez eu un appel d’une collègue qui vous a demandé de l’aide et que vous n’avez pas osé dire non, peut être que vous n’avez pas vu l’heure et le temps passé ? Peu importe la raison, en tous cas, vous ne l’avez pas fait. Si ça vous ait déjà arrivé, avez-vous remarqué que pour couronner le tout :
- Soit on n’est absolument pas bienveillante avec soi-même à coup de : « Je suis trop nulle, c’est toujours comme ça. De toutes façons, je n’en suis pas capable, etc. »
- Soit on n’est pas du tout honnête avec soi-même. On va aller dans l’auto-complaisance : « Ah non mais là c’était une urgence, ce n’était pas de ma faute, etc. »
On remarque alors qu’on ne fait pas ce qu’on avait prévu de faire et qu’ensuite on n’est pas du tout bienveillante avec nous-même et / ou pas très honnête avec nous même non plus.
Imaginez quelqu’un qui vous fasse faux bond une fois sur deux ? Qui aurait toujours une bonne excuse ? Est-ce que vous lui faites confiance ? Je ne pense pas.
D’ailleurs, je ne pense pas que vous soyez comme ça avec les autres. Ainsi, je vous propose la question suivante. Pourquoi la promesse et l’engagement que vous faites auprès des autres seraient plus importants que celle que vous faites à vous-même ?
Respecter ses engagements envers les autres mais pas envers soi-même
Qu’est ce qui fait qu’on respecte son engagement envers les autres et pas envers soi-même ? Il y a deux types de pensées qu’on est beaucoup à avoir :
- Les autres passent en priorité. C’est plus important d’honorer ses engagements envers les autres qu’envers soi-même. Les demandes des autres sont plus importantes.
Ce sont des pensées qui ne sont pas forcément très conscientes. Cependant, si vous faites concrètement des choses pour les autres alors que vous aviez prévu de faire quelque chose pour vous, c’est que les autres passent en priorité. - Je suis la seule au courant donc ce n’est pas grave si je ne le fais pas. Personne ne saura que je ne fais pas ce que je dis.
Eh bien si, vous ! Aussi, comment voulez-vous avoir confiance en vous si vous savez que vous ne faites pas ce que vous dites ?
Cela vient ruiner la relation que vous avez avec vous-même. En effet, le message que vous vous renvoyez lorsque vous ne tenez pas vos engagements envers vous-même, alors qu’en plus pour la plupart d’entre vous, il vous est impensable de ne pas tenir vos engagements envers les autres, c’est :
- On ne se doit pas le respect.
- On ne se doit pas le même respect et la même considération qu’aux autres.
- On se déçoit constamment.
- On dévalorise la valeur de notre parole. Nos engagements envers nous même n’ont plus de valeurs.
- Résultat, ça démotive parce que de toutes façons, une fois sur deux, on ne fait pas ce qu’on dit.
C’est très limitant dans notre vie parce que pour faire quoi que ce soit d’un peu difficile ou d’ambitieux, ça demande de la persévérance, de pouvoir compter sur soi, de pouvoir avoir confiance en soi et de pouvoir être là pour soi.
C’est pour cela qu’il est très important d’honorer ses promesses envers soi-même ! Petit warning à mesdames les perfectionnistes qui se mettent des objectifs et promesses irréalistes. Il est important d’y aller pas à pas. Ça peut vouloir dire commencer par des petites promesses qu’on est sûre de tenir, et donc ne pas se promettre des choses qu’on ne pense pas tenir. L’important est de se promettre uniquement des promesses qu’on saura tenir, tout comme vous promettez des choses aux autres quand vous êtes sûre de les tenir.
Imaginez faire ce que vous faites avec vous-même au travail ? Ce serait inconcevable.
Les promesses en l’air ne bénéficient ni à la personne qui les formule parce que quand on ne les tient pas on se sent mal, et nulle, ni à la personne à qui on les fait, qui se sent trahie. S’agissant de promesses envers vous-même, les deux personnes, c’est vous ! Autant éviter de vous sentir à la fois nulle et trahis ! Qu’en pensez-vous ?
Comment apprendre à avoir confiance en soi ?
Lorsque vous vous promettez quelque chose et que finalement, le moment venu, c’est trop dur, c’est notamment parce que vous n’avez pas l’habitude et qu’il y a d’autres choses plus faciles à faire comme regarder une série, dormir une heure de plus le matin ou les sollicitations des autres qu’on fait passer finalement en premier. Ce mécanisme est tellement commun qu’il en devient prédictible ! Aussi, je vous propose de l’anticiper ! Vous pouvez le prévoir car vous vous connaissez. Vous savez ce qui vous empêche régulièrement de tenir vos propres promesses.
Qu’est-ce que je peux faire en amont pour ne pas être prise au dépourvu quand je vais me trouver justement face à cette situation qui va faire que je vais va déroger à mon engagement ?
Travailler sur les raisons de la non-fiabilité
Vous pouvez prévoir cette situation à l’avance, et comment vous voulez agir dans cette situation. Par exemple, qu’est-ce que je vais dire à ma collègue qui vient me demander quelque chose alors que j’avais prévu de travailler sur cette tache de fond ? Qu’est-ce que je vais me dire à moi-même quand je vais avoir envie de regarder Netflix plutôt que d’aller me coucher ? Dans tous les cas, qu’est-ce que je vais me dire à moi-même et qui va venir générer l’émotion dont j’ai besoin pour faire cette action que j’ai décidé ?
Bien entendu, le but n’est pas d’être rigide non plus ! Il peut arriver de vouloir changer d’avis, on est d’accord ! Par exemple, si vous aviez décidé d’aller faire votre sport sur la pause déjeuner et qu’une collègue que vous n’avez pas vu depuis longtemps est de passage, si vous avez envie de déjeuner avec elle, c’est totalement ok de changer d’avis ! L’essentiel est d’être ok avec cette décision et les conséquences qu’elles impliquent. En revanche, si la raison est par exemple « j’ai peur qu’ils se disent que je sus une associable. », est-ce que vous êtes ok avec cette raison ?
Le principal est d’être vraiment ok avec cette décision. Cela vous permettra de faire ce qu’il y a de mieux aujourd’hui pour avoir la vie que vous voulez avoir aujourd’hui et demain.
Travailler votre bienveillance et honnêteté envers vous-même
Le deuxième gage de confiance en vous est la bienveillance. Être bienveillante envers soi-même, c’est être là pour soi et être sa plus grande alliée. Ça veut aussi dire, lorsque vous ne faites pas ce que vous vous étiez promis, de ne pas vous taper dessus ! Imaginez qu’une amie vienne vous voir et vous explique qu’elle se sent mal parce qu’elle n’a pas fait ce qu’elle voulait faire. Est-ce que vous allez lui dire qu’elle est nulle et que de toutes façons elle n’a pas de volonté et qu’elle n’y arrivera jamais ? Ou bien est-ce que vous allez être là pour elle, l’écouter, et si elle en a envie, la conseiller ? Je pense qu’on sait vous et moi que vous serez dans la deuxième option. Ainsi, je vous propose d’être bienveillante avec vous-même sans être pour autant dans l’auto-complaisance en vous cherchant des excuses. Ce n’est pas ça non plus le but. L’essentiel est d’être bienveillante, de vous écouter, de comprendre ce qui s’est passé et voir ce que vous pouvez en apprendre. Comment est-ce que vous pourrez améliorer les choses pour la prochaine fois ? Comment pourrez-vous devenir cette personne fiable et de confiance envers vous ? La confiance se construit. En vous posant toutes ces questions, vous êtes déjà en train de la construire. Être sa meilleure alliée, c’est trouver des solutions, croire en sa capacité à trouver des solutions et continuer ! C’est s’encourager à aller de l’avant et être déjà fière de soi pour essayer. !
Parce que c’est beaucoup plus efficace d’encourager quelqu’un que de l’enfoncer, vous ne trouvez pas ?
Focus pensées limitantes
Nos pensées limitantes nous empêchent souvent d’avoir confiance en nous. Aussi, j’ai répertorié 4 pensées limitantes communes qui nous empêchent d’avoir confiance en nous. Je me propose de vous montrer en quoi elles vous desservent et comment les contrer.
1- Je ne l’ai jamais fait, donc je ne suis pas capable.
Si on pense ça, on ne fera rien pour devenir capable.
Pensée alternative : Je ne l’ai jamais fait, donc je vais apprendre et j’ai confiance en ma capacité à apprendre. J’ai confiance en moi pour tout faire pour y arriver, pour persévérer, pour demande de l’aide, pour trouver des solutions.
2- J’aurai confiance en moi quand j’aurai atteint l’objectif.
Est-ce que vous voyez avec tout ce qu’on vient de dire que la confiance en soi vient de l’intérieur, de sa capacité à être là pour soi et fiable, et non parce qu’on a telle ou telle compétence.
Pensée alternative : La confiance en soi, c’est la confiance en sa capacité à tout faire pour y arriver, à persévérer. Et c’est parce qu’on a confiance en soi qu’on va tout faire pour y arriver et qu’on va y arriver.
3- Quand j’échoue, ma confiance en moi en pâtie et diminue.
Je vous parle de l’échec dans l’épisode 13 que je vous invite à aller écouter ou réécouter si besoin. Je vous invite aujourd’hui à voir que l’échec est une preuve qu’on s’est lancé, une preuve qu’on avance et qu’on fait tout pour réussir !
Pensée alternative : Lorsque j’échoue, je peux déjà me féliciter et être fière de moi de m’être lancée. J’augmente ma confiance en moi en me remerciant, en étant là pour moi dans ce moment qui peut être difficile, en étant ma meilleure alliée. Je me montre que je ne serai jamais seule car je serai toujours là pour moi. Ça permet d’avancer et d’aller vers mon ambition ! Et de trouver des ressources insoupçonnées, même dans ces situations difficiles.
4- Je ne peux pas le faire car je manque de confiance en moi
Bien-sûr, la confiance en soi aide énormément. Néanmoins, le problème de rester dans cet état d’esprit est que ça maintient dans l’inaction. On continue à ne pas faire ce qu’on a envie de faire, ce qu’on s’est dit qu’on voulait faire. On continue à casser cette relation avec soi et à ne pas avoir confiance en soi. A contrario, quand je tiens mes engagements envers moi-même, je renforce le poids de mes engagements que je fais avec moi-même et je construis et renforce la relation que j’ai avec moi-même. Je construis et j’entretiens ma confiance en moi.
Pensée alternative : Qu’est ce que je peux faire pour développer ma confiance en moi ?
Faire un état des lieux sur votre confiance en vous
Je vous propose de télécharger le workbook qui vous accompagnera à faire un état des lieux de votre confiance en vous.
Le but est de faire un état des lieux des promesses et engagements que vous faites avec vous-même.
les questionnements à vous poser
- Est-ce que vous tenez ces promesses ?
- À combien de pourcentages ?
- Lorsque vous ne les tenez pas, qu’est-ce que vous vous dites ?
- Est-ce que vous vous blâmez ? Vous vous dites plein de choses horribles que vous n’oseriez jamais dire à quelqu’un d’autre ?
- Ou bien, l’autre extrême qui n’est pas incompatible avec la première, est-ce que vous vous trouvez des excuses ? Est-ce que vous êtes dans l’auto-complaisance et que vous manquez d’honnêteté envers vous-même ?
Le but est d’avoir une vision plus réaliste des choses afin de décider en conscience de ce que vous voulez faire de ces nouvelles informations.
- Qu’est-ce que je comprends ?
- Est-ce que je me promets trop de choses et donc c’est complètement irréaliste ?
- Est-ce que je fais toujours passer les autres avant moi ?
- Qu’est ce qui fait que je ne le fais pas ?
Challenge
Quelles que soient vos réponses, je vous invite à choisir en conscience une seule promesse à vous tenir. Que ce soit de vous lever plus tôt demain, de vous coucher plus tôt, de travailler votre entretien d’embauche, de prendre un samedi après-midi pour votre projet, peu importe. Une fois qu’elle est notée, je vous invite à anticiper tout ce qui peut arriver pour vous empêcher de la tenir et toutes les solutions que vous pouvez mettre en place dès aujourd’hui pour réellement tenir votre engagement envers vous-même. Si votre engagement est tenu, génial, bravo, vous renforcez votre confiance envers vous-même ! Si ce n’est pas le cas, soyez bienveillante avec vous-même, analysez la situation et trouvez des solutions. Et là encore, en faisant ce travail, bravo, vous renforcez votre confiance en vous !
Je vous invite à télécharger le workbook gratuitement et à faire l’exercice. Parce que les prises de conscience, c’est génial et essentiel, mais les résultats sont créés par les actions !
confiance en soi : Votre workbook
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